Malgré la météo, le variant Delta et l’instauration du Pass sanitaire, la saison estivale a connu une belle fréquentation, portée principalement par la demande française.

Les départs cette année se sont concentrés sur juillet aout : on a enregistré 37M de partants, avec une belle fréquentation à la campagne, en montagne surtout sur le littoral. Au global, l’activité des professionnels a progressé de +8%, grâce à la clientèle française principalement, même si l’on a assisté à un retour progressif des clientèles européennes.

On a observé une légère reprise vers les villes, comme Marseille ou Montpellier, qui ont bénéficié du « repli » des vacanciers de la région lors des épisodes de mauvais temps. D’autres grandes métropoles comme Bordeaux, Lyon et surtout paris, qui dépendent des clientèles britanniques, asiatiques et américaines, ont en revanche connu des difficultés. A Paris, le taux d’occupation hôtelier atteint les 40% : c’est mieux qu’en 2020, où il avait chuté à27%, mais bien inférieur aux 80% d’une année « pré-COVID ».

La location est le mode d’hébergement le plus recherché, via les plateformes ou des opérateurs comme Gîtes de France. Les incertitudes sur les contexte sanitaire avaient fait exploser les réservations dès le mois de janvier. En dernière minute, on a vu une accélération des demandes pour les campings : de grandes chaînes, avec une bonne notoriété et des produits de qualité, ont connu des records cette année, tel que Sunélia, Yelloh Villages ou Flower Campings. La dernière minute a également profité aux hébergements collectifs comme les villages vacances ou les résidences de tourisme, avec de bonnes performances pour le Club Med ou Vacancéole.