Moins de 10% des partants ont choisi un séjour à l’étranger pour les vacances de Noël, contre 25% d’habitude. L’essentiel des départs se fera vers l’Europe, principalement dans les villes pour des city breaks. Le nombre limité de destinations ouvertes est une catastrophe pour les acteurs européens du tourisme, ainsi que pour les voyagistes.

La France s’en sort mieux, après un bel été et un automne qui a ressemblé à un été indien. Les réservations sont bonnes, avec des niveaux à peine inférieurs à ceux de 2019 en montagne. Certaines stations sont tout de même inquiètes après la mise en place des restrictions pour les Britanniques et les clientèles étrangères, qui représentent parfois 1/4 de la fréquentation. C’est le cas par exemple de Val d’Isère ou Val Thorens. Les professionnels comptent sur les réservations de dernière minute des Français pour compenser.

Les perspectives sont également bonnes su le littoral, même si la fréquentation sera un peu inférieure à 2020 ; les stations balnéaires avaient largement profité des reports des séjours l’an dernier après la fermeture des remontées mécaniques. A la campagne, l’opérateur Gîtes de France enregistre aussi de belles performances.

On ressent un réel besoin de faire un break, de profiter des grands espaces, des activités de pleine nature… déclare Didier Arino. Les Français ont envie de s’évader, de se retrouver en famille, en séjour dans des hébergements payants mais aussi chez les proches, dans la résidence secondaire…