A mi parcours des vacances d’été, c’est l’heure des premiers bilans : les 2 canicules sont venues bouleverser les réservations de dernière minute.

Le bilan du mois de juillet est positif, en progression par rapport à l’an dernier. Toutefois ce n’est pas le cas pour toutes les destinations. La façade atlantique, de la Normandie au Pays Basque, est la grande gagnante, alors que la Méditerranée et la Corse connaissent davantage de difficultés. Le sud est accusait déjà un retard de réservation au printemps, dû aux fortes chaleurs de l’été dernier et qui avait marqué les esprits. Les deux vagues de canicules de juin et juillet ont accéléré le phénomène, et les réservations de dernière minute, contrairement à ce qu’on peut observer d’habitude, ne se sont pas portées vers les plages d’Occitanie ou les stations de PACA mais sur des destinations plus fraîches : Normandie, Bretagne, montagnes, zones de lac…

Ce retard dans le sud est est accentué par une fréquentation en retrait des clientèles étrangères traditionnelles : Belges, Hollandais, Allemands… le beau temps sur ces pays du Nord les a également incité à modifier leurs habitudes, en partant moins loin le plus souvent. A Paris, c’est également la clientèle étrangère qui fait défaut par rapport à l’année dernière.