La Nouvelle Aquitaine s’en sort mieux que d’autres régions, sur le littoral et dans les destinations intérieures comme le Pays Basque. Les partants sont en recherche d’évasion, de grand air. Ils veulent pratiquer des activités et partager de bons moments, à défaut de pouvoir se rendre dans les restaurants ou dans les lieux de visite.

Le mois de février est encourageant. La demande est portée par des flux intra régionaux importants, voire intra départementaux comme dans les Pyrénées Atlantiques. Elle bénéficie aussi de la belle météo et de l’effet report des Français qui avaient prévu de partir au ski.

La fréquentation profite d’abord aux résidences de tourisme et aux locations de maisons ou d’appartements ; les Gîtes de France par exemple enregistrent de très bons taux d’occupation, qui sont même en hausse par rapport à février 2020.

Les réservations se font à la toute dernière minute. Avant, quand on parlait de dernière minute, on pensait aux réservations faites 10-15 jours avant. Maintenant, la dernière minute, c’est 2-3 jours avant l’arrivée, sur du très court séjour.

En termes de destinations, on observe que le littoral fonctionne très bien, mais les visiteurs n’hésitent pas aussi à s’en écarter. Le tourisme se diffuse vers l’intérieur, avec un engouement pour des activités de pleine nature ou de montagne hors ski alpin, comme les raquettes, la randonnée… C’est visible dans la Vallée de l’Aspe, la Vallée d’Ossau. La (re)découverte de ces activités cette année pourrait constituer une opportunité de diversification pour les stations afin de ne plus dépendre exclusivement du ski.