Juillet a subi un bon rattrapage et ne devrait pas être trop mauvais. L’accélération des réservations de dernière minute est de bon augure pour le mois d’août ; septembre semble pour le moment encourageant.

Dans la plupart des territoires, on évite la catastrophe. Au début du mois de juin, les opérateurs accusaient encore un retard de 35 points de taux d’occupation ; aujourd’hui, sur le balnéaire et la montagne, 60% des acteurs enregistrent encore un léger retard, mais bien moins fort qu’anticipé. Sur le littoral, on observe même une très forte fréquentation grâce à la présence de clientèles de proximité en excursion, qui dynamisent les activités de restauration et vente à emporter. 

Pour les métropoles en revanche, c’est la double peine : à l’absence des clientèles étrangères vient s’ajouter le coup d’arrêt au tourisme d’affaires. A Paris, les nuitées ont été divisées par quatre, ce qui va remettre en question la survie de nombreux opérateurs.