Les réservations sont bonnes actuellement pour les vacances de Noël pour la montagne, le littoral et la campagne. Les professionnels se préparent à accueillir les clientèles malgré les évolutions de la crise sanitaire.

Les restrictions concernant les séjours à l’étranger sont une mauvaise nouvelle pour les voyagistes et les compagnies aériennes, dont certains sont déjà dans un situation dramatique ; les destinations qui reçoivent beaucoup de clientèles lointaines ou les destinations d’affaires comme Paris seront les plus impactées. Mais dans l’ensemble, la plupart des destinations en France dépendent peu des clientèles étrangères, et elles devraient connaître de belles réservations pour cet hiver grâce aux Français.

Aujourd’hui, les professionnels font face, même s’ils demeurent inquiets : le secteur a perdu 2 000 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020 à l’échelle mondial et 100 milliards d’euros pour la France. Aujourd’hui, on est revenu au niveau des années 90 pour la fréquentation touristique… les prévisions visent au mieux un retour au niveau des années 2000 en 2022. Les acteurs ont besoin d’avoir une activité normale, notamment les stations de ski fortement impactées l’an dernier par la fermeture des remontées mécaniques.

Cette crise, pour Didier Arino, c’est l’opportunité de s’adapter, de lancer une transition de notre modèle touristique. Il faut moins dépendre des clientèles lointaines, s’appuyer sur les clientèles françaises et européennes, rendre l’offre plus compétitive. Si les professionnels savent évoluer, les partants seront au rendez-vous.