L’obligation de présenter un test PCR pour entrer en France a été mise en place depuis le 24 janvier. C’est une mauvaise nouvelle pour le secteur, qui compliquera encore la venue de clientèles étrangères, mais nécessaire au vu de l’évolution de l’épidémie, d’autant que nos voisins européens l’avaient déjà imposée.

Pourtant, cette mesure devrait avoir un faible impact sur l’industrie touristique, qui est déjà au point mort en France. En effet, elle concerne les clientèles étrangères qui sont déjà absentes en très grande majorité. En 2021, comme en 2020, il faudra donc compter sur la clientèle franco-française, mais les perspectives sont moroses au moins jusqu’à l’été, avec des restrictions qui s’alourdissent et les incertitudes autour d’un nouveau confinement.

L’année 2021, pour le secteur, pourrait être pire que 2020 in fine : les professionnels ont déjà accusé une perte de 60 milliards d’euros l’an dernier, alors que le secteur était sous perfusion. Désormais, les professionnels vont devoir commencer à rembourser les PGE souscrits ; combien de temps pourront-ils encore avoir recours au chômage partiel et bénéficier d’aides financières ?

« Nous avons un vrai risque de faillite en cascade, avec des chiffres plus mauvais en février 2021 qu’à Noël. Les professionnels ont aujourd’hui un chiffre d’affaires négatif : ils remboursent davantage qu’ils ne font de recettes. »

Rappelons que le tourisme alimente en France 2 millions d’emplois directs, et 2 millions d’emplois supplémentaires si l’on compte les emplois indirects et induits.