Les départs pour l’automne sont quasiment au point mort, qu’il s’agisse des séjours en France ou des séjours à l’étranger.

Les séjours en France accusent une baisse de 50% par rapport à l’année dernière. Les métropoles sont les plus touchées, tandis que les destinations rurales s’en sortent un peu mieux ; le tourisme balnéaire, quant à lui, enregistre un retard conséquent. Vers l’étranger, la baisse est encore plus marquée, avec une diminution de près de 80%. Cet effondrement s’explique par les incertitudes autour des départs et des retours, avec la fermeture potentielle des frontières, la nécessité de réaliser des tests… 

C’est l’ensemble de l’économie touristique qui est touchée : le tissu local avec les agences de voyages, mais aussi les grands groupes comme Accor ou Pierre et Vacances Center Parcs qui font état de leurs difficultés ; des centaines de miliers d’emplois sont en jeu.

Pour Didier Arino, « l’inquiétant, c’est justement que ces grands groupes commencent à souffrir. Des groupes considérés comme insubmersibles, tels Accor, Pierre & Vacances, Disneyland Paris. Par exemple, Disneyland Paris enregistre 15% à 50% de sa fréquentation habituelle. Et seuls 2 de ses 7 hôtels sont ouverts. »