Le secteur du tourisme a déjà perdu plus de 50 milliards de chiffre d’affaires, mais la situation est très contrastée selon les espaces.

https://vimeo.com/442289649

La montagne et la campagne vont plutôt bien, le balnéaire s’en sort bien malgré un léger retard, avec même de très bonnes performances en Bretagne ou sur la côte altantique. Ce bon début de saison va permettre de sauver des centaines de milliers d’emplois. En revanche le tourisme urbain, le secteur des transports, les parcs de loisirs sont en grande difficulté et ont subi la plus forte perte d’activité.
Mais la crise peut être l’opportunité d’une mutation du secteur, d’un redéploiement de l’industrie touristique pour qu’elle soit plus vertueuse.

« Il faut être combatif. On a eu trop tendance à se polariser sur Paris et les clientèles internationales, en prenant comme seul baromètre du tourisme en France le nombre d’arrivées étrangères… mais la crise permet de s’intéresser aux clientèles de proximité, de révéler des territoires éloignés des grands flux internationaux. Ce sont ces territoires qu’il faut soutenir, grâce à une véritable politique d’investissement ».

En effet, les hébergeurs, les communes, les stations touristiques vont avoir tendance à freiner les investissements par manque de moyens, alors qu’il faut au contraire développer de nouveaux produits, innover pour tendre vers un tourisme plus durable. ela implique une vision, une stratégie nationale pour construire le tourisme de 2050, à l’image de ce qui a été réalisé dans les années 60.